Qu’allons-nous garder de cette année de la miséricorde qui s’achève ? En trois mots : un dépoussiérage ; la 5ème béatitude ; les œuvres de miséricorde.
un dépoussiérage
La miséricorde, cette approche du cœur de Dieu nous vient du fond des temps bibliques. Elle avait besoin d’un dépoussiérage de fond pour la faire redécouvrir. Et nous sommes reconnaissants au pape François d’avoir promu cette belle année de la miséricorde, l’ouvrant à tous les croyants. Des documents, livres, retraites spirituelles, conférences, prières, marches, pardons, réconciliation, oasis et journées de la miséricorde, etc. nous ont fait approcher la miséricorde. Nous venant de l’hébreu, ce mot miséricorde désigne le cœur profond, les "entrailles" qui frémissent sous le coup de la douleur et de la peine ressenties pour quelqu’un qu’on aime. La miséricorde est comme l'attachement profond d'un être pour un autre et particulièrement de Dieu pour l'Homme.
la 5ème béatitude
Dans notre vie, Dieu souffre avec nous. Dans un grand mouvement d'amour pour nous, il nous manifeste sa tendresse, nous témoigne sa "miséricorde", nous pardonne nos manquements, nos faiblesses, nous envoie son Fils. Lui Jésus, nous invite à faire de même envers nos frères, selon, notamment, la 5ème béatitude:
"Soyez miséricordieux comme votre Père est miséricordieux" ( Mt 5).
les œuvres de miséricorde
Aussi, renouvelés dans notre approche du cœur de Dieu, resterons à la mémoire de notre cœur, les 14 « œuvres de miséricorde », celles corporelles: donner à manger aux affamés, donner à boire à ceux qui ont soif, vêtir ceux qui sont nus, accueillir les étrangers, assister les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts ; celles spirituelles: conseiller ceux qui sont dans le doute, enseigner les ignorants, avertir les pécheurs, consoler les affligés, pardonner les offenses, supporter patiemment les personnes ennuyeuses, prier Dieu pour les vivants et pour les morts.
Clôture de l’année de la miséricorde, certes ! Mais avant tout ouvertures … pour éclore à une vie évangélique plus miséricordieuse !
P. Yves Laurent, curé