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ST MATTHIEU (Morlaix) : une belle messe ce week-end, avec des chants grégoriens

Ce dimanche 3 décembre à 10h30, l'assemblée de l'église St Matthieu célébrera la messe en grégorien.
Une très belle messe avec de beaux chants qui, de plus, sont portés par l’ensemble choral du Léon, chorale attachée par l’histoire à St Matthieu. Bernard Fouler et Paul Davodeau nous ferons prier avec ce répertoire musical, que le concile Vatican II qualifie de “trésor d'une inestimable valeur”.


Ces chants nous ouvrent à ce beau patrimoine liturgique de longue tradition, puisque par définition elle est attachée au Pape Grégoire VII du renouveau liturgique (1059 : un millénaire !).

L'histoire

 

Le chant grégorien est le chant propre de la liturgie de l’Église catholique romaine. Légué par une longue tradition, ce répertoire musical, que le concile Vatican II qualifie de “trésor d’une inestimable valeur”, est composé principalement à partir de versets de la Bible dans sa version latine.

 

L’histoire du chant grégorien est complexe : son origine et ses premiers développements restent pour une large part ignorés. Toutefois, si son élaboration a bénéficié de la forte influence des cultures musicales juive et grecque spécialement en ce qui concerne la modalité, le grégorien est avant tout et essentiellement latin.

 

 

En Occident, autour des IIIe-IVe siècles, sur la base des récitatifs des liturgies des premières générations chrétiennes, se constitue un “vieux fonds” de chants ecclésiastiques aux mélodies encore simples. Plusieurs régions développent un répertoire local : les chants romain, bénéventin (sud de l’Italie), milanais ou ambrosien (nord de l’Italie), hispanique et gallican (en Gaule). Du Ve jusqu’au VIIe siècle, les papes, notamment Léon le Grand, Gélase et Grégoire le Grand (à qui le chant grégorien doit son nom), contribuent à l’organisation du répertoire au long de l’année liturgique. (cf Abbaye de Solesmes)

 

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