· 

JESUS VA (re)venir, vous y croyez ?

Voici l’Avent : Il va revenir ! Qui ? Jésus ! Mais le désirons-nous ? L’attendons-nous ? Sommes-nous comme israélite du Psaume 89 : « Reviens Seigneur, pourquoi tarder… Rassasie-nous de ton amour au matin »  Mais dira-t-on, Jésus est déjà venu il y a 2000 ans !  Et Il nous a envoyé l’Esprit saint qui nous accompagne : « Il vous donnera un autre Paraclet qui restera avec vous pour toujours » (Jean 14, 15).



Viens Seigneur !

  Alors doit-Il revenir ?  Oui parce que c’est Lui Jésus le Sauveur, ce n’est pas l’Esprit saint. Plus précisément Jésus nous sauve par le canal de l’Esprit saint.  Le désir qu’Il revienne habite les premiers chrétiens. « Pourquoi restez-vous là à regarder le ciel ? », disent les anges aux apôtres lors de l’Ascension (Ac 1, 11).  Cela rejoint le cri émis à la fin du livre de l’Apocalypse :’ Marana-tha’ ! c’est-à-dire ‘Viens Seigneur’. 

 

 

 

 

Préparer sa venue

Berna, Evangile et peinture
Berna, Evangile et peinture

Pourquoi faut-il qu’Il revienne à notre époque ?

Il le faut car en devenant croyant, nous ‘commençons’ à être sauvé, mais c’est loin d’être fini : « nous aussi, nous possédons les prémisses de l’Esprit saint, nous gémissons intérieurement, attendant… la rédemption de notre corps. Car nous avons été sauvés, mais c’est en Espérance » (Romains 8, 23) !

Il faut que le Christ de Gloire (ressuscité) vienne accomplir aujourd’hui son travail de rédemption, de libération, de Salut. 

Il y a donc deux avènements de Jésus; sa venue au 1er siècle que nous n’attendons plus, car Il est passé et le deuxième sa venue aujourd’hui et demain, la libération du mal, de la souffrance et de la mort par le Christ jusqu’ « au dernier jour ». Cela nous l’attendons !

Le Concile Vatican II l’affirme : " Ainsi donc déjà les ‘derniers temps’ sont arrivés pour nous. Le renouvellement du monde est irrévocablement acquis et, en toute réalité, anticipé dès maintenant »  (Lumen Gentium § 48). Il nous faut croire sans cesse qu’Il viendra. Espérance fragile : « quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? ». Il nous faut aussi l’attendre en veillant à repérer Sa venue :  « Tenez-vous donc prêts, vous aussi : c’est à l’heure où vous n’y penserez pas que le Fils de l’homme viendra. »     Bonne attente !

 

P. Jean Michel Moysan