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La Passion celtique : une représentation innoubliable !

L'église St Matthieu de Morlaix fut transformée le week-end dernier par un spectacle magnifique de la Passion du Christ. Entre récit historique et légendes, voici les impressions :



De Marie Hélène

L’entrée de Jésus à dos d’ânesse dans l’église Saint Matthieu, nous a tous entraîné dans son sillage à vivre pleinement ce mystère de la passion, non seulement en

spectateurs mais en témoins de ce drame qui se déroulait sous nos yeux. Nous nous identifions immédiatement, à ces visages d’hommes et de femmes « tellement de chez

nous »,qui portaient tous les sentiments que nous ressentions.

La beauté des décors, les éclairages subtils, la musique omniprésente, les gestuelles... les plans arrêtés qui les immobilisaient pour l’éternité pour transmettre ces images des calvaires qui imprègnent notre foi populaire, tout contribuait à nous faire participants voire acteurs de ce mystère si magnifiquement déployé. Nous vibrions même aux cris de la foule déchaînée...et si cela avait été nous ?..... 


De Marina

L’engagement sans réserve de tout un équipage d’acteurs, de chanteurs, de techniciens, au service d’une liturgie debout, debout au pied de la Croix, m’a beaucoup touchée.
Sous un portrait sans concession d’une humanité capable du pire, avec ses convulsions et ses outrances, un souffle immémorial vient à nous : celui qui a traversé les mains des tailleurs de pierre, des bâtisseurs de cathédrales, toute la démesure dont l’Homme est capable lorsqu’il se laisse toucher par la Folie de Dieu.
C’est à présent notre cœur que cette Puissance douloureuse d’Amour burine.
Nos prières retentiront longtemps de tous nos cœurs qui ont vibré à l’unisson.

De Stéphane

Pa zason mouezhioù al laz-kanañ e keur an iliz e sav ar blev a-bik war an divrec'h. 
Kendrueziñ a ra ar galon gant hini Mari pa weler hegar an engroez a youc'herien o c'houlenn marv Jezuz.
Arvesterien an amzer a-vremañ a zo ken fromet ha re ar grenn-amzer dirak un direizdted a zo lakaet ken anat gant ul leurenniñ eus ar c'hentañ.
 
Quand éclatent les voix de la chorale dans le chœur de l'église, le public a la chair de poule. Les cœurs se serrent avec celui de Marie devant la foule hystérique qui réclame la mort de Jésus. Les spectateurs du présent rejoignent ceux du moyen-âge par l'émotion que suscite une injustice qu'une mise en scène aboutie rend aussi évidente.

 


Merci à tous celles et ceux qui ont rendu
ce spectacle possible !